ANTONOPOULOS Antonios, De la modélisation matricielle dans Pithoprakta de Iannis Xenakis, Approche systémique et analytique, thèse de doctorat, Paris, université Paris 4, 2008, 481 p.
Cette thèse se concentre sur la première partie de Pithoprakta, qui est construite sur la base du son composé et qui est entièrement formalisée et régie par une matrice à deux natures, l’une scientifique (probabilités continues) et l’autre musicale (quatre types de sonorités), lesquelles interagissent via la plastique sonore (graphiques de planification et partitions graphiques). La segmentation est effectuée à l’aide de la section d’or. En ce qui concerne les distributions linéaires : 1. Durées (coups sur les caisses, « durées vides », hauteurs) : formule « radium » ; 2. Progression des densités : formule Poisson,3. Hauteurs : formule radium adaptée. Enfin, la construction des agrégats est obtenue par superposition de lignes instrumentales calculées indépendamment, et leur succession s’effectue par la ligne à sons fondateurs des lignes instrumentales (son générique général : mi0 à la mesures 40) (Antonios Antonopoulos).
BALTENSPERGER André, Iannis Xenakis und die Stochastische Musik. Komposition im Spannungsfeld von Architektur und Mathematik, Zürich, Paul Haupt, 1995, 709p.
Issu d’une thèse de doctorat soutenue en 1987. Etude approfondie des œuvres de jeunesse, de Metastaseis et des œuvres ST. Trois parties : 1) sur la période de jeunesse : a) biographie des premiers pas ; b) analyses des œuvres en question ; c) le travail de Xenakis chez Le Corbusier ; d) analyse de Metastaseis ; 2) étude de la notion de musique stochastique 3) analyse du programme ST et des œuvres ST. Le tout est ponctué de schémas et de références très utiles. L’analyse de Metastaseis y est très approfondie.
BARTHEL-CALVET Anne-Sylvie, Le rythme dans l’œuvre et la pensée de Xenakis, thèse de doctorat, Paris, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 2000, 1189 p. (705 p. + 484 p.).
En six chapitres, l’auteur se propose d’étudier les différentes implications de la notion de rythme, tant dans les écrits que dans les œuvres musicales de Xenakis. Partant des conceptions originales du temps développées par ce compositeur, elle analyse entre autres : le rôle de l’écriture rythmique dans la morphologie des textures xenakiennes ; de nouveaux concepts, tels que durée différentielle, date d’occurrence, densité, vitesse et cinématique sonore, ainsi que des aspects rythmiques de l’organisation formelle. Après une réflexion sur les rapports entre rythme et formalisation, l’étude conclut sur la place de l’écriture rythmique xenakienne parmi celle de ses contemporains.
BIASE Salvatore di, Musica e matematica negli anni 50-60 : Iannis Xenakis, Bologne, Universida degli Studi di Bologna, 1994, 484p.
BRIDOUX-MICHEL Séverine, Le Corbusier, Iannis Xenakis. Un dialogue architecture / musique, Marseille, Éditions Imbernon, 2018, 200 p.
Une étude des relations architecture-musique à travers le cas Le Corbusier / Xenakis. L’auteur étudie d’abord la relation de Le Corbusier à la musique, puis de Xenakis et l’architecture ; puis, elle développe la conjonction autour du Pavillon Philips.
Centre Georges Pompidou-Xenakis, Le Diatope : geste de lumière et de son, Paris, Centre Georges Pompidou, s.d. (vers 1978), 24p.
Le programme du Diatope. Cf. les articles de J. Millier, M. Fleuret et Xenakis. Contient aussi les cinq extraits (de Platon, Hermès Trismégiste, Blaise Pascal, Jean-Paul Richter et Robert P. Kirschner) servant de « programme » pour la Légende d’Eer.
CHARLES Daniel, La pensée de Xenakis, Boosey and Hawkes, 1968, 29p.
L’auteur prend Xenakis au mot et accentue son « pythagorisme », son « naturalisme », etc…
CHOUVEL Jean-Marc, Iannis Xenakis ou l’avenir de la musique, Paris, Observatoire Musical Français, 2002, 108p.
Comprend deux textes : 1) une analyse détaillée de A l’île de Gorée, issue de la thèse de doctorat de l’auteur, qui se focalise sur la hauteur et les sonorités (nommés « modèles élémentaires »), puis sur la forme ; 2) un article sur Xenakis et la musique française.
CUBILLAS Morales Juan Manuel, Iannis Xenakis, Nomos alpha : una aproximacion inicial hacia el analisis de un encuentro, en el siglo XX, entre la musica y la matematica (Teoria de Grupos), Valparaiso, Universidad Catolica, 1993, 228p.
DA SILVA SANTANA Helena Maria, L’orchestration chez Iannis Xenakis : l’espace et le rythme fonctions du timbre, thèse de doctorat, Université de Paris IV, 1998, 461p. (publication : Presses Universitaires du Septentrion, Villeneuve D’Ascq, 1999).
Un travail important, basé sur des analyses précises. Dans la seconde partie intitulée « L’espace fonction du timbre », l’auteur analyse des aspects de Retours-Windungen, Alax, Eonta, Terretektorh, Nomos gamma, Persephassa et des Polytopes. Dans la troisième, « Le rythme fonction du timbre », sont analysés des aspects de Psappha, Nuits, Serment-Orkos, Sea-Nymphs, Metastaseis, Jalons et Koïranoï. Une première partie traite rapidement de certaines idées générales de Xenakis.
DI SCIPIO Agostino (ed.), Perspectives on Xenakis = Journal of New Music Research vol. 33 n° 2, 2004, 183 p.
Cf. les articles de : Carlos Agon (et Moreno Andreatta, Gérard Assayag, Stéphan Schaub), Agostino Di Scipio, Michael Hamman, Peter Hoffmann, Damian Keller (et Brian Ferneyhough), Makis Solomos.
DONTAS Nikos A. (ed), I Kathimerini, 2 février 2003 : « Iannis Xenakis », supplément du journal, Nikos A. Dontas (ed), Athènes, 31p.
Brefs articles (une partie en traduction) de Nikos Dontas, Iannis Ioannidis, Claus-Steffen Mahnkopf, Dora Panagopoulou, Makis Solomos, Iannis Svolou, Françoise Xenakis, Iannis Xenakis, Giorgos Zervos.
DOUBOV Mikhail, Iannis Xenakis – arhitektor noveyshey musuki, thèse de doctorat, Conservatoire P.I. Tchaikovskogo, 2008.
Chapter 1, “Ways of a musical composition”, outlines the basic marks of Xenakis’s creative way […]. Chapter 2, “About engineering of a composition” is devoted to studying concrete methods of Xenakis’s engineering: stochastic, sieves and others. Chapter 3, “Analytical etudes”, analyzes compositions: Jonchaies, Mists, Herma, Eonta (E. Ferapontova).
EICHERT Randolph, Iannis Xenakis und die mathematische Grundlagenforschung, Saarbrücken, Pfau Verlag : Fragmen 5, 1994, 41p.
Réflexion sur la tentative de « fonder » la musique, mise en parallèle avec la question des fondements en mathématiques.
Entretemps n°6 : « Dossier Iannis Xenakis », 1988, p. 57-143.
Cf. les articles de J. Caullier, P. Dusapin, Cl. Helffer, F. Nicolas, J. Vriend et Xenakis.
EXARCHOS Dimitris, Iannis Xenakis and Sieve Theory: An Analysis of the Late Music (1984-1993), Ph.D. dissertation, Goldsmiths College, University of London, 2008, 221 p. + volume d’annexes.
This thesis comprises a theoretical and analytical approach to the late music of Iannis Xenakis. Part I is an investigation of Xenakis’s theory of outside-time musical structures. Part II is preoccupied with Sieve Theory; Xenakis’s analytical algorithm and the sieves of 1980-1993 are explored in Part III, in order to provide a methodology for sieve analysis. The thesis concludes that Xenakis employed Sieve Theory in his late period in order to achieve various degrees of symmetry and periodicity (D. Exarchos).
EXARCHOS Dimitris (ed.), Proceedings of the Xenakis International Symposium, London 1-3 April 2011, www.gold.ac.uk/ccmc/xenakis-international-symposium/programme.
Cf. les articles de Pavlos Antoniadis, Antonios Antonopoulos, Anne-Sylvie Barthel-Calvet, Eldon Fayers, James Harley, Peter Hoffmann, Boris Hofmann, Ryo Ikeshiro, Mihu Iliescu, Phivos-Angelos Kollias, Sergio Luque, Matthew Mendez, José Luis Menegotto, Renaud Meric, Kostas Paparrigopoulos, Andreas Skouras, Andriana Soulele, Ronald Squibbs, Stefanos Thomopoulos.
FERAPONTOVA Elena V., Iannis Xenakis. Vocal creativity (en russe), Moscou, Editiosn « Composer », Moscow, 2011. 238 p.
Livre issu de la thèse de doctorat de l’auteur (cf. infra).
FERAPONTOVA Elena V., Vokalnaya musuka Iannisa Xenakisa kak fenomen ego kompositorskogo tvorchestva [Iannis Xenakis’s vocal music as a phenomenon of his creativity, PhD dissertation, Moscow State Tchaikovsky Conservatory, 2008), 224 p. + annexes.
The author emphasizes a special role of vocal works in the general heritage of the composer […] Chapter 1 “Line of the life”. […] Chapter 2 “Through the Avant-garde to Antiquity. Music to antique tragedies” considers the problems of an embodiment of antique plots on a modern stage in connection with Xenakis’s article “Notice sur Oresteïa”. […] Chapter 3 “The avant-garde vocal on a concert stage. Choral compositions” is devoted to choral compositions for chorus with an orchestra and a cappella (E. Ferapontova).
FLEURET Maurice, Xenakis, discothèque de Paris, 1972, 63p.
Écrit pour grand public, ce petit ouvrage évoque le passé de Xenakis, les liens de sa musique avec les mathématiques, ses rapports avec les interprètes, ses œuvres électroacoustiques et la spatialisation de certaines de ses œuvres. Il se conclut par un entretien avec le compositeur (cf. entretiens).
FLEURET Maurice, Xenakis, Paris, Salabert, 1978, 70p.
Catalogue des œuvres, bibliographie et discographie.
FLINT Ellen R., An investigation of real time as evidenced by the structural and formal multiplicities in Iannis Xenakis’ Psappha, Ph. D., University of Maryland College Park, 1989, 672p. (Ann Arbor, Michigan : University Microfilms Incorporated, UMI #9012457).
Utilisant le langage des mathématiques pour guider le processus compositionnel, Xenakis créa, dans Psappha, une manifestation auditive des abstractions requises pour la perception du temps et la reconstruction d’événements passés sous la forme d’un contenu nouveau. Ce travail présente une analyse exhaustive des structures rythmiques et formelles de cette pièce importante pour percussion seule et offre une discussion détaillée des principes et théories mathématiques qui se trouvent aux fondements de la composition. Cette étude examine également la théorie des cribles et sa distinction entre structures hors-temps, temporelles et en-temps, en relation avec Psappha (E.F.).
GEORGAKI Anastasia, SOLOMOS Makis (ed.), Proceedings of the « International Symposium Iannis Xenakis », Athènes, University of Athens, 2005, 387 p. Sélection des articles in http://www.iannis-xenakis.org.
Articles de : Christina Anagnostopoulou (et Chris Share, Darrell Conklin), Antonios Antonopoulos, Anne-Sylvie Barthel-Calvet, Minas Borboudakis, Séverine Bridoux-Michel, Frederick Carrilho (et Jonatas Manzolli, Adolfo Maia), Ilias Chrissochoidis (et Stavros Chouliaras, Christos Mitsakis), Pierre Couprie, Agostino Di Scipio, Mikhail Doubov, Dimitris Exarchos, Elena Ferapontova, Sotiris Fotopoulos, Anastasia Georgaki, Benoît Gibson, Leontios Hadjileontiadis, James Harley, Joris de Henau, Boris Hofmann, Mihu Iliescu, Konstantinos Kakavelakis, Dimitris Lekkas, Sander van Maas, Fotis Mousoulides, Chris Murray, Kostas Paparrigopoulos, Helena Santana (et Rosario Santana), Stephan Schaub, Andrej Slavik, Benny Sluchin, Makis Solomos, Haralambos Spyridis, Ronald Squibbs, Markos Tsetsos, Kostas Tsougras, Charles W. Turner, Evaggelia Vagopoulou, Kathleen Wong (et Kevin Jones), Katrin Zenz (et Kostas Theodorakos), Athanasios Zervas, Giorgos Zervos.
GERHARDS Hugues (éd.), Regards sur Iannis Xenakis, Paris, Stock, 1981, 416p.
Un hommage à Xenakis : ce livre contient 48 brefs écrits (cf. les articles de G. Amy, Cl. Barnes, J. Barraud, J. Batigne, N. Beecroft, J.Y. et D. Bosseur, M.F. Bucquet, R. de Candé, G. Casado, A. de Chambure, E. Chojnacka, M. Couraud, X. Darasse, G. Dmitriev, P. Dusapin et H. Halbreich, G. von Eller, R. Fajond, M. Fleuret, E. Fulchignoni, D. Gill, S. Gualda, Cl. Helffer, B. Jacobson, M. Kendergi, M. Kundera, J. Lacouture, J. Leber, L. Leprince-Ringuet, M. Leroux, J. Maceda, F.B. Mâche, N. Matossian, O. Messiaen, A. Meunier, J. Miermont, I. Monighetti, S. Ozawa, M. Philippot, Ch. Prost, M. Ragon, F. Rieunier, A. Riotte, M. Rollin, P. Schaeffer, C. Taranu, G. Tremblay et J. Vriend). On y trouvera aussi une biographie résumée, une liste des distinctions reçues par Xenakis et une liste des villes où ont été créées ses œuvres.
GIBSON Benoît, Théorie et pratique dans la musique de Iannis Xenakis : à propos du montage, thèse de doctorat, Paris, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 2003, 375p.
Ce travail montre, à l’aide d’analyses musicales précises et détaillées que Xenakis a souvent pratiqué le « montage », c’est-à-dire la réutilisation de matériaux de ses propres œuvres, en les transformant selon plusieurs procédés : montage proprement dit, manipulations (sons à l’envers, séquençage, mixage, micromontage) et traitements. Le travail est précédé d’une première partie qui traite des diverses « théories » xenakiennes (stochastique, cribles, groupes, automates cellulaires), selon des approches originales. L’auteur a pris pour corpus pratiquement la totalité de l’œuvre xenakien et la thèse se conclut par une liste des œuvres où l’on peut lire leur généalogie (selon les matériaux qu’une œuvre a empruntés à une œuvre antérieure).
GIBSON Benoît, The Instrumental Music of Iannis Xenakis. Theory, Practice, Self-Borrowing, Hillsdale, New York, Pendragon Press, 2011, 232 p.
Issu de la thèse de doctorat de l’auteur, ce livre sur la musique instrumentale de Iannis Xenakis comprend deux parties : une partie pratique et une partie théorique. La partie pratique porte sur les emprunts de Xenakis à sa propre musique. Ces emprunts sont analysés en fonction de leur dimension et des procédés techniques employés pour les transformer : montage, manipulation et transformation. La partie théorique inclut des chapitres sur la musique stochastique, la théorie de cribles, les structures de groupe, les procédés graphiques et les automates cellulaires. Ces techniques compositionnelles sont étudiées non pas par rapport à leur substrat théorique, mais en fonction de leur application. À la fin de l’ouvrage, l’auteur présente sous forme de tableaux une généalogie des oeuvres de Xenakis où sont répertoriés des emprunts de Xenakis à ses propres oeuvres.
HARLEY James, Kraanerg, Farnham, Ashgate, 2015, 138 p.
Une étude détaillée de Kraanerg : biographie de Xenakis ; avant Kraanerg ; le projet de l’œuvre ; analyse de l’œuvre musicale ; réception ; histoire des performances. Comprend de nombreux exemples musicaux ainsi qu’un CD qui permet de suivre les analyses.
HARLEY James, Iannis Xenakis: Kraanerg, Farnham, Surrey, UK, Ashgate, 2015, 154p.
Kraanerg by Iannis Xenakis is one of the most important works of the post-1950 era. James Harley, a leading Xenakis scholar, presents the genesis of Kraanerg, from the granting of the commission to the choreographer, to the selection of Xenakis as composer, to the premiere, recording, and subsequent presentations. The book is written with the benefit of access to sketches and recordings in the Xenakis Archives, allowing Harley to delve into the details of how this particular work came about. An overview of Xenakis’s life is provided, looking at his major works and important compositional techniques and accomplishments, as well as looking at the presenters of the work and other principles in the performance history. Harley presents analytical and critical discussions of Kraanerg‘s music and reception, including the relationship of the score to the recorded parts. The book is accompanied by a CD, which helps to conceptualize the extremely complex score.
HARLEY James, Xenakis. His Life in Music, New York, Routledge, 2004, 279 p.
Un livre analytique sur plusieurs aspects de l’œuvre de Xenakis, composé de huit chapitres : « The Outsider » ; « From the Personal to the Individual » ; « From Architecture to Algorithm » ; « The Voice, the Stage, and a New Conception of Time » ; « Arborescences, Random Walks, and Cosmic Conceptions » ; « Sieves, Ensembles, and Thought of Death » ; « Melody, Harmonic Color, and Nonlinear Form » ; « The Late Works : Abstraction and Intensity ». L’ensemble suit un ordre chronologique et est composé de brèves analyses de pratiquement toutes les pièces de Xenakis. Il est accompagné d’exemples musicaux et de graphiques. De nombreuses figures qui n’ont pas été éditées dans le livre peuvent être trouvées sur : http://www.uoguelph.ca/~digimus/xenakis.
HARLEY James (ed.), In memoriam Iannis Xenakis = Computer Music Journal vol. 26 n°1, Cambridge (Massachussetts), MIT, 2002, p. 16-86.
Cf. les articles de L. Arsenault, A. Di Scipio, J. Harley, E. Jones, G. Pape.
HARLEY James (ed.), Xenakis studies : in memoriam = Contemporary Music Review vol. 21 n°2-3, Oxfordshire, Routledge, 2002, 151p.
Cf. les articles de I. Arditti, R. Barrett, J. Harley, P. Hoffmann, M. Iliescu, N. Matossian, P. Oswalt, R. Squibbs, M. Solomos, R. Woodward.
de HEER Jan & Kess TAZELAAR, from Harmony to Chaos, Le Corbusier Varèse Xenakis and Le poème électronique, 2017, Uitgeverij Duizend & Eén | 1001 Publishers, Amsterdam. 262 pages.
The book offers an entirely new reconstruction of Le poème électronique on the basis of an in-depth analysis of Le Corbusier’s original scenario. The structure and genesis of the Poème are discussed against the background of the conceptual viewpoints of the three artists concerned. Pivotal in this discussion is Le Corbusier’s notion of a synthèse des arts, in this case the synthesis of architecture, the visual arts, film, spoken word and music.
HOFFMANN Peter, Amalgam aus Kunst und Wissenschaft. Naturwissenschaftliches Denken im Werk von Iannis Xenakis, Frankfurt-am-Main, Peter Lang, 1994, 176p.
Issu d’un travail universitaire, ce livre examine l’alliage xenakien entre arts et sciences, en se référant aux théories de Xenakis et aux notions de structure, d’axiomatisation, d’ordre, de transformations, d’espace et de temps, de système dynamique.
HOFFMANN Peter, Music Out of Nothing? A Rigorous Approach to Algorithmic Composition by Iannis Xenakis, thèse de doctorat, Berlin, Technischen Universtät Berlin, 2009, 314 p. + appendix.
L’auteur travaille sur le programme GENDYN depuis 1995, et a publié de nombreux articles sur la question. Cette thèse de doctorat constitue le point culminant de ses recherches. Elle s’organise en trois grandes parties : 1. Une introduction générale à la musique pour ordinateur autour de la figure de Xenakis ; 2. Théorie du son, algorithmes, computation, hasard et questions de programmation ; 3. La dernière partie, la plus importante, est dédiée à l’analyse de Gendy3.
HOFMANN Boris, Mitten im Klang. Die Raumkompositionen von Iannis Xenakis aus den 1960er Jahren, thèse de doctorat, Diss. D 83, Berlin, Technische Universität, 2006. Edition : Sinefonia Band 10, Wolke Verlag Hofheim, 2008, 173 p. + volume annexes avec exemples.
L’auteur donne des analyses détaillées de deux œuvres spatialisées de Xenakis des années 1960 : Terretektorh et Persephassa. Il adopte un point de vue assez pratique et un modèle nouveau d’un espace virtuel, il examine l’impression acoustique que l’auditeur gagne sur sa place et il expose la variabilité de l’espace. Pour décrire une esthétique spatiale de Xenakis, il présente les compositions spatiales comme faisant partie d’un développement dès les premières travaux architecturux de Xenakis et jusqu’aux Polytopes.
Iannis Xenakis. Ena afieroma tou Ethnikou Metsoviou Polytechniou pros enan apofoito tou (Iannis Xenakis. Un don de l’Ethniko Metsovio Polytechnio à l’un de ses anciens étudiants), Athènes, Sygchroni Epochi, 1994, 121p.
Ce livre comprend des traductions de textes (extraites de Regards sur Iannis Xenakis), ainsi qu’un entretien inédit avec Xenakis et un article de I. Papaïoannou.
ILIESCU Mihu, Musical et extramusical. Eléments de pensée spatiale dans l’œuvre de Iannis Xenakis, thèse de doctorat, Université de Paris I, 1996, 393p.
L’auteur pose la question de l’espace à propos de la musique de Xenakis dans un sens général. Dans un premier temps, il en cerne les connotations philosophiques et établit des rapports avec la pensée mythique, le pythagorisme, Parménide, Platon, la polis antique et Aristoxène. Puis, il se centre sur l’alliage arts/sciences et étudie successivement le paradigme de la complexité, le hasard, les nouveaux ordres, l’entropie et le temps, la continuité et la discontinuité, les invariances, les attracteurs étranges, les automates. Dans une troisième partie, enfin, il pose les éléments d’une théorie morphologique qu’il décèle chez Xenakis à partir de l’étude des masses, des arborescences et des Polytopes.
JOSEPH Stephen A., The Stochastic Music of Iannis Xenakis : An Examination of his Theory and Practice, Ph. D., New York University, s.d.
KANACH Sharon (éd.), Performing Xenakis, Hillsdale, Hillsdale-New York, Pendragon Press, 2010, 413 p.
Cf. les articles de Irvine Arditti, Robert Black, Marie-François Bucquet, Elisabeth Chojnacka, Lori Freedman, Sylvio Gualda, Conrad Harris, Bernhard Hass, Claude Helffer, Kevin McFarland, Milan Kundera, Peter Nelson, Gerard Pape, Geneviève Renon, Claude Ricou-Jean-Paul Bernard, Rachid Safir, Spyros Sakkas, Rohan de Saram Steven Schick, David Schotzko-T. Nikki Cesare, Riccardo Schulz-Juan Pablo Izquierdo, Benny Sluchin, Michel Tabachnik, Yuji Takahashi, Arturo Tamayo, Wilfriedo Terrazas, Stefanos Thomopoulos, Frances-Marie Utti, Roger Woodward.
KANACH Sharon (éd.), Xenakis Matters. Contexts, Processes, Applications, Hillsdale-New York, Pendragon Press, 2012.
Cf. les articles de Christopher Ariza, Joel Chadabe, Joseph Clarke, Christopher Dobrian, Ben Duinker, Athanasios Economou et Thomas Grasl, James Harley, Robert Hasegana, Arthur Kampela, Brian Kane, Jimmie Leblanc, Benjamin R. Levy, Eric Lewis, David Lieberman, C. Lovelace, Fabrice Marandola, K. Reynolds et R. Reynolds, Curtis Roads, Robert Rowe, Chris Salter, W. von Schmeinitz, Carl Skelton, Stefan Smulovitz, Ronald Squibbs, Daniel Teige, Olga Touloumi, Roberto Wannameker.
KIOURTSOGLOU Elisavet, Le travail de l’analogie dans la musique et l’architecture de Iannis Xenakis, thèse de doctorat, Université Paris 8, 2016, 328 p.
Autour de la question de l’analogie, cette thèse explore les relations musique-architecture en cinq grandes parties : 1. une partie théorique intitulée « L’analogie : des mathématiques et de la musique vers l’architecture » ; 2. Une partie sur les rythmes musical et architectural dans le Couvent de la Tourette ; 3. Une partie sur la géométrie et l’espace sonore dans les relations Metastaseis – Pavillon Philips ; 4. Une partie sur la spatialisation de la musique autour du Pavillon Philips et du Diatope ; 5. Une partie intitulée « Le travail de l’analogie comme écriture ».
LACROIX Marie-Hortense, Pléiades de Yannis Xenakis, Paris, Michel de Maule, 2001, 106p.
Une analyse détaillée de la pièce, et notamment de la partie « Claviers ». Entre autres, l’auteur souligne les nombreuses affinités avec la musique de gamelan.
L’Arc n°51 : « Xenakis », 1972, 88p.
Cf. les articles de D. Durney, A. Droschke, M. Fleuret, F. Genuys, H. Krellmann, F.B. Mâche, L. Marin, B. Pingaud et O. Revault d’Allonnes, ainsi que trois entretiens de Xenakis avec F.B. Mâche, O. Revault d’Allonnes et F. Genuys.
LEBENS James C., An analysis of Keren for solo trombone by Iannis Xenakis: Randomly generated music within a symmetrical framework and performance considerations, Doctoral Thesis, Seattle, University of Washington.
“The purpose of this paper is to facilitate the understanding of some of Xenkis’ compositional techniques through the analysis of Keren. This analysis deliberately avoids complicated mathematical formulas […] and attempts to demonstrate stochastic compositional methods through a more straightforward musical analysis. […] The following analysis isolates many symmetrical patterns […] and demonstrates the probability theory of the ‘random walk’” (J. Lebens).
MÂCHE François-Bernard (éd.), Portrait(s) de Iannis Xenakis, Paris, Bibliothèque Nationale de France, 2001, 227p.
Cf. les articles d’A.S. Barthel-Calvet, P. Dusapin, M. Fleuret, A. Grumbach, H. Halbreich, P. Hoffmann, S. Kanach, F.B. Mâche, O. Messiaen, M. Solomos, S. Sterken, F. Xenakis, M. Xenakis.
MATOSSIAN Nouritza, Iannis Xenakis, Paris, Fayard, 1981, 325p. Édition anglaise : Xenakis, London, Kahn & Averill, 1986. Réédition : Xenakis, Lefkossia, Moufflon Publications Ltd., 2005, 359 p.
Une biographie de Xenakis, avec de très riches informations sur l’œuvre même. L’auteur a mené des recherches en étudiant des documents personnels de Xenakis et en interrogeant ce dernier. A l’exception de deux chapitres qui regroupent respectivement les œuvres pour le théâtre et les polytopes, il suit l’ordre chronologique. Bien que publié en 1981, il traite essentiellement des années 1950-60 : seul le dernier chapitre aborde les années 70. Il est composé de 12 chapitres : l’enfance et le Résistance, éveil à Paris, l’éruption de l’inconscient, la musique stochastique, le Pavillon Philips, la rupture avec Le Corbusier, formaliser la musique, la voie du réel et la voie de l’apparence, la symétrie cachée, théâtre total, les Polytopes, ramifications. La réédition anglaise ajoute 3 articles (« Artisan of Nature », « Visible and Invisible Universes », « A Man to Melt the Icecaps ») et un entretien (« Of Being and Necessity »).
MELCHIORRE Alessandro (ed.), Iannis Xenakis. Musicista scienziato architetto, Quaderni di ricerca IRMus 2, Milan, 2006, 239 p.
Articles de : T. Coduys, A. Di Scipio, L. Francesconi, E. Guagenti Grandori, F.B. Mâche, A. Melchiorre, E. Napolitano, G. Manzoni, S. Moreno Soriano, A. Orcalli, G. Pape, P. Perezzani, L. Pestalozza, Q. Principe, E. Restagno, C. Roads, M. Solomos, I. Stoïanova).
Musik-Konzepte n°54-55 : « Iannis Xenakis », 1987, 194p.
Cf. les articles de P. Böttinger, R. Frisius, H. Lohner (deux articles) et H.R. Zeller ainsi qu’un entretien de H. Lohner avec Xenakis.
MusikTexte vol.13 : « Iannis Xenakis », 1986, p. 17-60.
Contient deux articles de R. Frisius, un écrit de H.R. Zeller et la traduction d’un article de Xenakis.
MusikTexte n°89, n°90 : « Iannis Xenakis », Köln, 2001.
Un hommage après la mort de Xenakis, sur deux numéros. Comprend de petits textes-hommages par des musiciens ou amis de Xenakis ainsi que des textes plus développés de musicologues. Articles de J. Antunes, I. Arditti, J. Chadabe, E. Chojnacka, J. Estrada, M. Etkin, O. Finnendahl, I. Froundberg, P. Hoffmann, M. Iliescu, S. Kanach, Jô. Kondo, F.B. Mâche, R. Mandolini, G. Pape, G. Paraskevaidis, R. Platz, H. Pousseur, R. Reynlds, J.A. Riedl, S. Schleiermacher, Y. Shaked, M. Solomos, S. Sterken, Y. Takahashi, D. Terzakis, O.A. Thommessen, R. Toop, M. Trochimczyk, H.R. Zeller.
Muzyka vol.XLIII n°4 : « Swiat Xenakisa », Varsovie, Instytut PAN, 1998, 166p.
Cf. les articles de B. Gibson, J. Harley, M.A. Harley, P. Hoffmann, M. Iliescu, R. Squibbs
NAKIPBEKOVA Alfia (éd.), Exploring Xenakis. Performance, Practice, Philosophy, Delaware, Vernon Press, 2019, 132 p.
Cf. les articles de Dimitris Exarchos, Reinhold Friedl, Benoît Gibson, Allanah Marie Haley et Michael D. Atkinson, Alfia Nakipbekova, Makis Solomos, Marina Sudo.
Nutida Musik vol.10 n°5, 1966/1967.
Nutida Musik vol.28, n°3, 1984-1985.
ORCALLI Angelo, Le hasard se calcule—Una tesi di Iannis Xenakis, Padova, Imprimitur, 1990, 143p.
Cf. dans « Articles et autres écrits majeurs », Angello Orcalli, Fenomenologia della musica sperimentale.
PALAND Ralph, BLUMRÖDER Christoph von (ed.), Iannis Xenakis : Das elektroakustische Werk. Internationales Symposion Musikwissenschaftliches Institut der Universität zu Köln, Vienne, Verlag der Apfel, 2009, 260 p.
Cf. les articles de C. von Blumröder, M. Brech, R. Brotbeck, A. Di Scipio, S. Emmerson, R. Frisius, F. Geiger, J. S. Grintsch, J. Harley, F. Hentschel, P. Hoffmann, T. Hünermann, S. Kanach, R. Paland, G. Pape, M. Solomos, D. Teruggi, W. Gratzer.
PROVOST Serge (éd.), Espace Xenakis = Circuits vol.5 n°2, 1994, p. 1-81.
Cf. les articles de M. Couroux, S. Galaise, B. Gibson, S. Provost et M. Solomos.
RAHN John (ed.), Perspectives of New Music vol. 39 n°1 : « In memoriam Xenakis », 2001 (part 1), vol. 39 n°2, 2001 (part 2), vol. 41 n°1, 2002 (part 3).
Un hommage après la mort de Xenakis sur 3 numéros : cf. les articles de E. Jones, S. Kanach, R. Peck, J. Rahn, R. Reynolds, M. Solomos, R. Squibbs, S. Sterken.
RESTAGNO Enzo (ed.), Xenakis, Torino, EDT/Musica, 1988, 315p.
Contient des traductions et des contributions originales : cf. les articles de M. Fleuret, H. Halbreich, F.B. Mâche, E. Napolitano, E. Restagno et Xenakis ainsi qu’un entretien du compositeur avec E. Restagno. Suit le catalogue des œuvres qui comprend aussi celles composées avant Metastaseis.
REVAULT D’ALLONNES Olivier, Xenakis : Les Polytopes, Paris, Balland, 1975, 135p.
Un document inestimable : réunit des croquis et des photos des polytopes. Simultanément, l’auteur énonce un discours esthétique et philosophique sur Xenakis.
Revue Musicale n°257 : « Yannis Xenakis et la musique stochastique », 1963, 24p.
Cf. les articles de J. Barraud, M. Philippot et A. Richard.
SCHMIDT Christoph, Komposition und Spiel. Zu Iannis Xenakis, Köln, Verl. Schewe (Berliner Musik Studien Bd. 4), 1995, 288p.
Issu d’une thèse de doctorat soutenue en 1993, ce travail traite des œuvres de Xenakis utilisant la théorie des jeux : Duel, Stratégie et Linaia-Agon. L’étude est très détaillée et comprend sept chapitres : 1) sur la théorie mathématique des jeux ; 2) analyse de Duel ; 3) analyse de Linaia-Agon ; 4) étude de la notion xenakienne de « musique hétéronome » ; 5) analyse de Stratégie ; 6) « La composition hétéronome comme jeu » ; 7) « Les jeux musicaux comme art ».
SLÁVIK Andrej, X. Tre etyder över ett tema av Iannis Xenakis (1922–2001) [X. Three études over a theme by Iannis Xenakis (1922–2001)], PhD thesis, Göteborg, Göteborg University, 2011, 321+145 p. (http://hdl.handle.net/2077/26355).
SLUCHIN Benny, Iannis Xenakis (1922-2001) Textes, essais et musiques réunis par Benny Sluchin. Livre-CD 116 p.
SOLOMOS Makis (Gérassimos), À propos des premières œuvres (1953-69) de I. Xenakis. Pour une approche historique de l’émergence du phénomène du son, thèse de doctorat, Paris, Université de Paris IV, 1993, 675p.
Travail composé de trois grandes parties. La première, de nature théorique, étudie l’émergence du son chez Xenakis (et chez ses contemporains), tout en abordant les questions de la technicisation de la musique et celle du geste. La seconde partie, basée sur les œuvres composées par Xenakis dans les années 1950-60, étudie le devenir de chacune des dimensions classiques du son (hauteur, rythme, registre, intensité, espace, timbre), puis leur fusion dans des entités globales, nommées sonorités —l’auteur décompose toutes les œuvres du corpus en trois sonorités : « sons glissés », « sons » statiques » et « sons ponctuels ». La dernière partie analyse en détail quatre œuvres : Pithoprakta, Nomos alpha, Nuits et Persephassa.
SOLOMOS Makis, Iannis Xenakis, Mercuès, P. O. Editions, 1996, 176p. (nouvelle édition en ligne : 2004 : www. http://www.univ-montp3.fr/~solomos/lintro.html)
Ce livre étudie, dans une première partie, la trajectoire de Xenakis, qu’il décompose en trois temps : des œuvres antérieures à Metastaseis jusqu’à Musiques formelles, de la théorie des groupes jusqu’aux arborescences et depuis les cribles jusqu’en 1996. Dans une seconde partie, plus théorique, il opère une approche distancée et générale de l’« univers xenakien » à travers : a) l’étude de la vision du monde sous-jacente ; b) le concept de « sonorité » ; c) le concept de « geste » (opposé à la sonorité).
SOLOMOS Makis, Ιαννης Ξενακης. Το συμπαν ενος ιδιοτυπου δημιουργου [Iannis Xenakis. L’univers d’un créateur original], Athènes, Alexandreia, 2008, 399 p.
Le début du livre repend le livre français de 1996, en le mettant à jour (chapitres : « L’épopée » ; « L’utopie » ; « Intériorisation » ; « Vision du monde » ; « Sonorité » ; « Geste »). Suivent 8 articles publiés ou inédits, qui abordent des questions variées (analytiques, historiques, esthétiques) : « Théorie et pratique. Analyser la musique de Xenakis » ; « Du projet bartókien au son » ; « À propos des dernières œuvres » ; « Les cribles de Nomos alpha et la question des écarts » ; « La première musique électroacoustique » ; « Le Diatope et La Légende d’Eer » ; « D’un Xenakis à l’autre » ; « Sculpter le son ». Le livre se conclut avec une bibliographie et une liste des œuvres où il est proposé une interprétation de leurs titres.
SOLOMOS Makis (ed.), Ιάννης Χενάκης, in Μουσικός Λόγος n°4, 2002, p. 56-102.
Contient des traductions d’articles de François-Bernard Mâche et Makis Solomos ainsi que la partition inédite du jeune Xenakis (juin 1952) Πάτημα γοργό.
SOLOMOS Makis (éd.), Iannis Xenakis, Gérard Grisey. La métaphore lumineuse, Paris, L’Harmattan, 2003, p. 149-254.
Cf. les articles de Jérôme Baillet, Agostino Di Scipio, Rudolf Frisius, Carmen Pardo, Anne Sédès, Makis Solomos, Georges Zervos.
SOLOMOS Makis (ed.), Iannis Xenakis. La musique électroacoustique / The electroacoustic music, Paris, L’Harmattan, 2015, 334 p.
Articles de : Andrea Arcella-Stefano Silvestri, Agostino Di Scipio, Dimitris Exarchos, Reinhold Friedl, Anastasia Georgaki, Benoît Gibson, James Harley, Boris Hofmann, Peter Hoffmann, Mihu Iliescu, Mikhail Malt, Adriano Monteiro-Said Bonduki, Kostas Paparrigopoulos, Isabel Pires, Curtis Roads, Makis Solomos.
SOLOMOS Makis (ed.), Présences de / Presences of Iannis Xenakis, Paris, CDMC, 2001, 268p.
Cf. les articles de L. Arsenault, A. Bello, S. Bertocchi, J. Caullier, F. Delalande et E. Gayou, A. Di Scipio, E. Flint, B. Gibson, M. Guillot, J. Harley, J.L. Hervé, P. Hoffmann, M. Iliescu, A. Lai, C. Limá, R. Mandolini, P. Oswalt, C. Pardo, B. Raanan, H. Santana, E. Sikiaridi, M. Solomos, R. Squibbs, S. Sterken. Comprend également une bibliographie commentée détaillée des écrits de/sur Xenakis.
SOLOMOS Makis (ed.), Révolutions Xenakis, Paris, Éditions de l’oeil / Philharmonie de Paris, 2022, 320 p.
Ce catalogue, édité à l’occasion de la grande exposition “Révolutions Xenakis” à la Cité de la Musique, retrace le parcours complet de l’auteur avec des analyses de proches ou spécialistes de l’artiste, illustrés par de nombreuses archives présentées lors de l’exposition.
SQUIBBS Ronald J., An analytical Approach to the Music of Iannis Xenakis : Studies of Recent Works, Ph. D., Yale University, 1996, 557p.
Cette thèse se propose : 1) de classifier les « textures » xenakiennes ; 2) de spécifier des divisions structurelles en accord avec ces textures ainsi qu’avec les transformations d’intensité, de densité, de hauteur et de timbre ; 3) d’étudier les structures temporelles hors-temps et en-temps ; 4) d’identifier des principes généraux dans la structure des œuvres instrumentales et électroacoustiques qui sont étudiées.
STERKEN Sven, Iannis Xenakis, ingénieur et architecte. Une analyse thématique de l’œuvre, suivie d’un inventaire critique de la collaboration avec Le Corbusier, des projets architecturaux et des installations réalisées dans le domaine du multimédia, thèse de doctorat, Université de Gent, 2004, 559 p.
Un travail très abouti sur l’architecture de Xenakis, par un auteur qui eut accès aux archives au moment de leur démanagement vers la Bibliothèque nationale de France. Cette thèse est composé de trois grandes parties : 1. Analyse thématique : l’atelier de Le Corbusier, notion d’architecture « volumétrique », réflexion sur les polytopes, analyse des relations architecture-musique, question de la « morphologie générale » ; 2. Index critique des projets architectures ; 3. Nombreuses annexes.
TSANAKAS Christos, Iannis Xenakis, Athènes, Futura, 2001, 118p.
Une somme de généralités.
THOMOPOULOS Stéphanos, Le piano xénakien – Des Concepts au langage instrumental : enjeux pour l’interprétation, thèse de doctorat, Paris, Université de la Sorbonne – Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, 2013, 291p.
TURNER Charles, Xenakis in America, Tappan (NY), One Block Avenue, 2014.
Ce livre évoque les divers projets que Xenakis a eu durant ses séjours aux États-Unis : les conférences de Tanglewood au début des années 1960, les articles pour Perspectives of New Music et la traduction de Musiques formelles, les premières exécutions musicales d’œuvres déjà créées, la création de l’Orestie à Ypsilanti, les projets avec Balanchine, les années à Bllomington, les débuts de la synthèse stochastique.
VAGOPOULOU Evaggelia, Cultural Tradition and Contemporary Thought in Iannis Xenakis’s Vocal Works, PhD, University of Bristol, 2007, 226 p.
Cette thèse de doctorat est consacrée à des aspects de la musique vocale de Xenakis. Le premier chapitre constitue une vaste introduction. Le second chapitre est consacré à l’Orestie, dont il étudie les intentions, la relation au texte et quelques aspects musicaux (notamment la relation à la Grèce antique). Le troisième chapitre survole Nuits, Cendrées et N’Shima. Un dernier chapitre est consacré aux œuvres vocales solistes : Kassandra, Aïs, La Déesse Athéna, Pour Maurice. La thèse contient en annexe des entretiens avec Spyros Sakkas et Françoise Xenakis.
Xenakis = livret du disque Erato, STU 70526-70530, 1969, 36p.
Contient : a) de brèves notices de Xenakis sur les œuvres du coffret ; b) des extraits d’articles de Xenakis ; c) des esquisses d’œuvres ; d) un texte de M. Fleuret ; e) un texte de F.B. Mâche.
XENAKIS Mâkhi, Iannis Xenakis. Un père bouleversant, Arles, Actes Sud, 215, 231 p. Édition augmentée d’une postface, 2022, 247.
Une biographie par la fille du compositeur (chapitres : L’aube, Les premières rencontres, L’ingénieur et l’architecte, La genèse, La maturité, Le crépuscule), ponctuée de très riches documents d’archives et qui se conclut par un chapitre consacré au « père ». La réédition est augmentée d’une postface avec de nouveaux documents, notamment à l’occasion du centenaire de la naissance de Xenakis.
ZOICAS TOMA Ligia, Universul gândirii xenakiene oglinda a unui secol cucerit de stiinta [L’univers de la pensée xenakienne, miroir d’un siècle conquis par la science], Bucuresti, Editura Muzicala, 2002.